“Ce qui compte, ce n’est pas ce que l’on donne mais l’amour avec lequel on donne.”

Mère Teresa

Il n’est pas facile d’être parent. Ce rôle n’est pas inné, c’est un apprentissage depuis avant même la naissance.

Même si nous avons le sentiment d’être prêt à endosser ce nouveau rôle, souvent à l’arrivée au monde du bébé, ou plus tard lorsqu’il grandit, puis à l’adolescence, nous pouvons nous retrouver à ne plus pouvoir gérer. Un flot d’émotions (peur, colère, violence, tristesse) peut nous envahir, un sentiment d’impuissance, une perte de contrôle, de sang froid peut survenir, des paroles injustes peuvent être prononcées, des gestes incontrôlés et/ou disproportionnés peuvent se produire.

 

En effet, notre enfant peut nous faire miroir et nous renvoyer à notre propre histoire. Il s’agira alors de se réconcilier avec son propre passé, panser ses blessures afin de retrouver une relation plus pacifiée avec lui.

Parfois, les souffrances sont si archaïques que nous ne nous en souvenons plus mais elles demeurent dans notre inconscient. Ce dernier finira par venir nous rappeler qu’aucune souffrance n’est vaine et qu’un jour ou l’autre, quelque chose dans notre vie se manifestera pour nous donner l’opportunité d’en parler, de mettre des mots dessus. La reconnaissance et la validation de cette dernière permettra le soin puis la cicatrisation des plaies afin que la douleur soit beaucoup moins vive.